Voyager en étant végé, c’est avant tout une affaire personnelle de croyances, de limites, de flexibilité parfois, de bienveillance… et d’organisation.

 

UN BON DÉPART SE PRÉPARE... AVANT LE DÉPART


Faire vos recherches au préalable peut se révéler être un gain de temps considérable et surtout, cela vous évite du stress une fois arrivé sur place affamé du voyage. HappyCow, c’est votre source numéro 1 lorsqu’il s’agit de trouver des restaurants et magasins d’aliments naturels végétaliens et végétariens, et ce partout dans le monde. 

Ma deuxième plus grande mine d’informations ? Les blogs de voyage. D’autant plus si vous avez une destination précise, alors, n’hésitez pas à taper votre destination sur www.vegantravel.com.

 

Mais que faire si vous n’avez pas de smartphone ou que vous vous retrouvez dans de petits villages où HappyCow semble n’être d’aucune aide ? Vous partez à l’aventure et à la découverte des cuisines locales bien sûr ! Être un voyageur vegan, c’est aller au-delà des menus touristiques affichés dans les rues et se rapprocher de la culture autochtone et des mets locaux.

 

PLA-NI-FIEZ (MAIS PAS QUE)


Pourquoi ne pas partager un repas en commun chez l’habitant ?

Réserver des logements tenus par des locaux sur Airbnb a ses avantages : vous avez souvent accès à une cuisine, et vous pouvez préciser que vous suivez un mode de vie végé, avec ce que cela comporte. Vegvisits est un Airbnb pour végétariens et vegans. Il fonctionne sur le même principe, en connectant les voyageurs avec des hôtes soucieux de ce mode de vie.

Vous préférez votre espace perso et ne vous sentez pas d’humeur à partager ni à cuisiner ? Tournez-vous vers le site veggie-hotels.com qui regroupe les services hôteliers végé-friendly partout dans le monde.

 

C’EST TOUT UN ÉTAT D’ESPRIT


Sortez des sentiers battus et des menus proposés. Ne vous arrêtez pas à la liste et à l’éternel frites-salade et autres plats d’accompagnement si vous ne voyez pas d’option végétalienne apparaitre sur le menu. Osez demander au personnel de l’hôtel ou de la chambre d’hôte dans laquelle vous logez s’ils peuvent adapter leur carte ou vous faire un petit plat sur mesure ! Si c’est gentiment demandé, vos demandes seront bien souvent écoutées

 

COMMENT SE FAIRE COMPRENDRE ?


Comment être certain que la personne en face de vous a bien compris ce que vous souhaitez ou ne souhaitez pas avoir dans votre assiette? Il existe aujourd’hui de nombreuses options qui peuvent vous aider.

Dans les options gratuites, allez voir du côté de la International Vegetarian Union, sur le site www.worldaccent.com/Makingsense pour télécharger gratuitement la carte pour végétariens et vegans en neuf langues différentes. Ou encore les fameuses V-Cards créées par Mike Weinberg et disponibles dans pas moins 99 langages différents.

Pour environ 6 euros, vous pouvez vous procurer le passeport de la Vegan Society en format papier, ou bien télécharger l’application pour moins de 2,50 euros, et ce quel que soit votre système d’exploitation.

 



Pour conclure, gardez en tête que malgré toutes vos bonnes intentions, il se peut, que tout ne se passe pas comme prévu. Lorsque vous êtes à l’étranger, que vous ne parlez pas la langue, que vous êtes confronté à une culture différente, attendez-vous à vivre des situations inattendues, pouvant donner lieu à quelques malentendus.

Si malgré toutes vos précautions, vous vous retrouvez avec un produit animal dans votre assiette ne paniquez pas. Si vous sentez que c’est trop pour vous, alors la décision vous appartient entièrement mais vous pouvez aussi décider de consommer le plat malgré tout.

Il n’existe pas de véganisme parfait, je crois qu’il existe simplement des personnes qui font de leur mieux en accord avec leurs valeurs intrinsèques.


Cependant, vous pouvez vous donner les moyens de respecter vos valeurs en voyageant en lisant l'article complet par Pauline dans la Revue B12.