Manger de la viande m’a toujours été difficile. On m’a souvent forcé, insistant sur le fait que je risquais d’être en mauvaise santé si je ne mettais pas de “carburant” dans mon corps. Ma seconde maman tunisienne m’a appris à cuisiner et à la maison, chaque préparation de repas virait au casse-tête… et à une prise de tête qui continuait autour de la table où arguments et contre-arguments se faisaient face : “sans la viande, il n’y a pas de goût !”. À Lebna en Tunisie ma famille m’appelle “l’herbivore” en soulignant deux aspects : que je sois économique mais aussi franchement bizarre ! Ma conscience écologique a grandi en moi grâce à des discussions avec des amies, des lectures, des documentaires… je réalisais que je n’étais pas seule. De là a grandi la volonté de faire évoluer les mentalités et la cuisine partagée. J’ai pris tellement de plaisir à surprendre des amis avec des plats végétariens que je me suis appliquée à répertorier de plus en plus de recettes pour continuer.
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